L'insupportable légèreté de l'être.
Les deux premières parties, qui m'avaient poussé à juger précipitamment, sont excellentes ; après une introduction grandiose sur la cyclicité du monde, une histoire d'amour, du côté du garçon, du point de vue "intellectuel", et puis le côté de la fille, du point de vue "physique", tout y était parfait.
Et le roman se traine soudain ; vous vouliez un cycle, et bien nous voilà parti pour tourner en rond, pas une jolie spirale qui monte, mais un genre de cercle qui dégringole. On se traine dans des aventures sans conviction, d'autres personnages, la suite, on avance, on revient en arrière, ça politise, ça artistise rapidement, et ça se termine sur un chien qui crève, ouais, j'raconte la fin, leur chien meurt.
L'ultime conclusion relève l'impression, mais pas la note qui s'est effondrée au fur et à mesure de lecture. Pour le coup le livre vaut plus mais je suis énervé contre Kundera ! Attendons une prochaine chance...