Bon allez, terminons le cycle des nouvelles portant sur Ser Duncan le Grand. Cette dernière critique ne va pas être très longue : elle ne porte que sur le dernier volet de la trilogie de nouvelles. Ainsi, je n'ai pas énormément de choses à dire pour ne pas faire de remplissage. Allons à l'essentiel, et ce sans longueurs aucunes. En tout cas, je l'espère.
Les deux précédentes nouvelles étaient très convaincantes, non seulement de part leur histoire, mais également grâce à leur brochette de personnages attachants ou profondément chiants, que t'aimes ou que t'as envie de voir décéder. J'a irpesque envie d'écrire "on prend les même et on recommence". Seulement, ce n'est pas le cas.
En fait, Martin change profondément l'approche de ses personnages, et l'histoire globale. Bon, c'est pas non plus une révolution, mais l'expérience change suffisament pour que le tout ne se répète. En fait, c'est surtout l'aspect "conclusion" de la chose qui rend le tout si plaisant : on arrive à un tournant dans la vie des personnages principaux, et si une chose est sûre, c'est qu'ils ne seront plus jamais les mêmes après cela. Bon, c'est pas non plus extraordinaire, mais c'est très bon.
Et justement, c'est cette pensée de pouvoir ne plus lire les exploits de Ser Duncan et de l'Oeuf qui fait profondément bizarre. Merde, j'ai pas envie de les quitter, ces deux zigottos ! Leurs aventures sont tellement passionnantes qu'il serait réellement dommage de les abandonner en si bon chemin. En gros, cela fait vraiment bizarre de le finir.
Et puis, la fin est une très bonne conclusion : teinté d'ironie et d'humour, elle est très satisfaisante. Néanmoins, le truc n'est pas assez violent, pas grandiose, pas assez époustouflant pour que le tout puisse se terminer ainsi. Il ne peut qu'y avoir une suite, ce n'est pas possible. En attendant, patientons ... Ca va être dur, but "we can do it".