L'Œuvre de Dieu, la part du diable par Plume
Dans un orphelinat perdu au fin fond du Maine, le docteur Wilbur Larch met au monde et recueille les enfants non désirés, assurant ainsi "l'oeuvre de Dieu".
Parallèlement, et en toute illégalité, il délivre aussi les femmes en pratiquant des interruptions de grossesse : activité dénommée "la part du diable" par le gynécologue et son équipe.
Dans cette période d'entre deux guerres qui voit apparaitre les premiers désastres sociaux de l'ère industrielle, le bon samaritain consacre également son énergie à faire adopter tous les orphelins de son établissement. Assisté par deux nurses, il tente avec peu de moyen de faire de leur vie à St Cloud une période courte mais agréable sur fond de Dickens.
Peut-être y réussit-il trop bien avec le jeune Homer Wells. Garçon discret et intelligent qui se sent si bien à St Cloud qu'il en devient réfractaire à l'adoption et choisit l'orphelinat pour maison.
Une relation saine mais compliquée va naître entre Homer et le Dr Larch. Ce dernier, jouant un rôle à mi-chemin entre le mentor et le père, pousse le jeune homme à s'intéresser à la médecine espérant faire de lui son successeur.
Irving est souvent cru, parfois violent dans les expériences et les émotions et pourtant jamais vulgaire. Son bon docteur Larch est un partisan sans idéaux, un converti par l'expérience qui prêche souvent seul en son église et semble porter en lui la souffrance de toutes les femmes silencieuses et soumises.
Un médecin spécialiste et doué, bien instauré par des références et termes médicaux recherchés qu'Irving a obtenu de son grand-père, médecin de cette époque...
[Critique raccourcie]