Bof.
Silverberg, j'aime sa plume depuis longtemps. J'aime son choix des mots, sa narration (ici très particulière, mais toujours exemplaire) efficace, le rythme rapide et enlevé de ses phrases, leur effet...
Par
le 29 nov. 2015
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J'avoue: avant de traîner sur SC, je n'avais jamais entendu parler de Robert Silverberg.
Certainement une question d'oreille (interne ou non), tant le monsieur semble être un maestro de la SF.
Alors pour faire clair, lire L'oreille interne, c'est un peu comme mater un bon Marvel qui serait réalisé par les frères Dardenne.
Non, être un mutant télépathe ce n'est pas "cool".
Non lire les pensées de ses contemporains ne rend pas beau beau, ni désirable, ni même riche. Encore moins heureux.
C'est Dark, c'est triste, c'est puissant. Parce que du coup, ce que Silverberg nous explique, c'est que l'accomplissement personnel est une question de transformations et non de capacités. On peut avoir de bonnes cartes et ne rien en faire.
Avec son personnage incroyable et ses jeux de narration maitrisés, Silverberg nous donne le pouvoir de pénétrer le cerveau de Selig.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est pas joli joli.
D'ailleurs, moi non plus, je n'en ferai pas grand chose de ce pouvoir.
Par contre, qu'est ce que ça m'a plu de m'en servir...
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Créée
le 13 sept. 2015
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