La cagliostro se venge, c'est une déception. Il s'agit du dernier volume des aventures d'Arsène Lupin, et la soi-disant préface du gentleman cambrioleur "himself" nous promet quelque chose d'un peu différent. Or, est-ce différent de d'habitude? Non. Les personnages secondaires tiennent plus de place, certes, mais sinon, pas de changement en vue. Quant au complot de Joséphine Balsamo, on a l'impression d'un prétexte pour renouer le fil d'une histoire, Maurice Leblanc semblant ne savoir qu'en faire lui-même. Et c'est là le principal problème, on nous promettait des événements dramatiques, qui seront systématiquement désamorcés.
Ainsi, malgré la construction aboutie de ce roman, on reste sur notre faim. Il y avait sans doute de l'ambition, mais Leblanc ne saura renouer avec la grandeur épique de ses premières réussites. Ainsi donc se termine Arsène Lupin, sur une aventure bâclée.