Je dois vivre dans une cave, mais je viens d’apprendre seulement aujourd’hui que ce bouquin avait eu le prix Goncourt et j’en suis tombé de ma chaise. Ce qui était bien pratique pour ramasser l’ouvrage qui m’était tombé des mains.
J’exagère un peu, j’ai quand même réussi à terminer ce livre, mais je ne sais pas ce que j’ai lu. Du Houellebecq ça c’est sûr. C’est inimitable. Mais sinon, non, je vois pas. Une critique du monde de l’art ? j’imagine que c’était le but. Une histoire d’amour, non surement pas. Une vision pessimiste du monde, oui comme à chaque fois. Un thriller sur le meurtre de l’auteur lui-même, what the f*ck !!
Bref, si je ne l’ai pas fermé définitivement avant la fin, c’est uniquement pour essayer de trouver un sens à l’ensemble, au-delà des réflexions disparates sur la vie, la mort, les désillusions et les chauffe-eau. En vain, ça va sans dire. Bref c’est un livre qui ne ressemble à aucun autre, mais qui de fait ne ressemble à rien du tout.