La Cote 400 par Sedgewick
La cote 400 est le court récit d'une bibliothécaire déçue, invisible, au milieu de son rayon géographie scrupuleusement agencé.
Ce premier et court roman est très anecdotique. C'est un monologue entre la bibliothécaire et un lecteur resté lire au sous-sol après la fermeture et qui écoute la livraison de la femme sans piper mot. S'en suivent 60 pages d'états d'âme, un bloc de pensées un peu décousues. On ne sait pas où l'auteure veut en venir, il n'y a pas vraiment de fil conducteur, pas d'intrigue du tout. On y trouve toutefois quelques pensées sur la lecture, sur l'écriture, que Sophie Divry aurait pu creuser un peu plus.