En réalité, c'est à la fois bien, mais pas bien, dans le sens ou l'on ne peut réellement le saisir. Du peu que je connais de l'époque, du style, et de la traduction franco-japonaise, le livre ici a subit malheureusement, a mon avis, le sort d'une vieille traduction, 62.
Alors en sois, je ne saurais dire si c'est mauvais ou mal traduit, mais je pense que le style a énormément été modifié lors du changement de continent.
Un bon moyen de voir les écarts de traduction, c'est entre la première et la seconde version de confessions d'un masque. Et je pense que Daizai ayant un style " "proche" ", j'entrevois entres les lignes a quoi devait ressembler le livre en premier lieu. De plus, j'ai un peu de connaissance sur le roman japonais d'avant guerre, moins influencé par les romans d'autre pays (enfin le japon à depuis fin 1800 importé pas mal de romans étrangers), pour comprendre la structure de Osamu, qui, soyons honnête, avec les critères actuel, passerais clairement... pour simplissime, voir un peu faible.
Et résulta, on sens dans le texte, des fois où la traduction est plus fidèle, plus proche de l'original, et souvent en ressent pas grand chose, a cause du remodelage des phrases. je serais preneur d'une retraduction, exactement dans le style d'époque, en modifiant le moins possible
Ensuite, si l'on passe la traduction, et la différence de lieu et d'époque, la remise en perspective dans son genre, en sois
C'est fort bien, mais clairement pas un incontournable (surtout a cause des désagréments si dessus).
L'histoire ce narre bien, même si clairement les deux premiers cahiers sont les moins bon, je pense que cela manque de quelque chose, c'est un peu trop plat a mon gout, je pense qu'il y avait plus a développer dedans, mais le troisième est excelent. La, oui, je n'ai rien a ajouter de plus, que l'on sens réellement la déchéance d'un homme, on ressent bien sa distance, non pas qui augmente, mais qui ressort de plus en plus, ce n'est pas qu'il s'élloigne, mais bien qu'il lui est de plus en plus difficile de faire semblant, son mépris, son dégout, sa peur, des autres et de lui même transparaisse bien dans le réçit.
En somme, malgrés tout, et même en étant loin d'être un incontournable, il reste un livre efficasse, qui laisse prendre dans une boucle vicieuse avant même que l'on ne s'en rendes compte.