"Il n’y a que le dernier amour d’une femme qui satisfasse le premier amour d’un homme."
Balzac, Balzac ... Je te pensais chiant à crever. Enfin, tes descriptions le sont. Celle du Faubourd St Germain, je te jure, elle est pénible. Je suis tombée dessus en examen, et je t'ai maudit d'avoir écrit ce passage. C'est long.
Mais, mon cher Balzac, j'aurais voulu te dire une chose : "La duchesse de Langeais" m'a réconcilié avec toi. Je te jure. J'ai adoré. C'est prenant, mine de rien, ces histoires de chamailleries, de duels, d'amour et d'amour propre, à mi-chemin entre romantisme et réalisme. Antoinette et Armand sont deux personnages captivants. Je les aime beaucoup.
J'ai du décortiquer ton texte, en suivant la thématique de ' L'amour dans "La duchesse de Langeais" '. Oui, au début, j'ai grimacé. L'amour. Quoi de plus banal, quoi de plus chiant, quoi de plus déprimant ? Cependant, en y réfléchissant bien, et surtout en y lisant bien, j'ai découvert que tu étais loin d'être un de ces auteurs inintéressants du 19e parce que criant d'un réalisme prosaïque, accro aux lentes descriptions et chiant à crever. " L'amour est un drame sublime et pathétique ", disais-tu. "La Duchesse de Langeais" est l'illustration même de cette citation.
Je recommande chaudement cet ouvrage, même si la fin ... 'fin, vous verrez par vous même. Mais, mes amis et moi, nous nous sommes mis d'accord pour dire que c'était soit ironique, soit mal foutu.