Si tu pensais que le futur ressemblerait à une utopie technologique où tout irait bien, La Faucheuse de Neal Shusterman est là pour te rappeler que même dans un monde parfait, il faut bien que quelqu’un s’occupe de la paperasse macabre.
L’histoire ? Bienvenue dans un avenir où la mort naturelle n’existe plus. Les maladies ? Soignées. Les accidents ? Réparés. L’humanité pourrait être immortelle… sauf que ça poserait un petit souci de surpopulation. La solution ? Les Faucheurs, des sortes de bourreaux officiels chargés de "glaner" des gens au hasard. Et c’est là que Citra et Rowan entrent en jeu : deux ados forcés de devenir apprentis faucheurs malgré eux, dans un métier où avoir une conscience est un sérieux problème.
Le gros point fort ? L’univers est fascinant. Shusterman imagine un monde futuriste ultra-crédible où la technologie a réglé tous les problèmes… sauf celui de la mortalité. L’idée des Faucheurs est géniale, et le roman pose des questions philosophiques sous couvert de dystopie addictive. En plus, ça se lit comme un thriller, avec des retournements de situation bien sentis.
Le hic ? C’est un peu "ado friendly". Si tu t’attendais à une réflexion ultra-professionnelle sur l’éthique de la mort, il faudra accepter que ça reste du young adult, avec quelques facilités scénaristiques et des personnages parfois très "formatés" (salut le triangle amoureux potentiel).
Bref, La Faucheuse, c’est une dystopie originale et bien construite, qui mélange action, réflexion et capes badass. À lire si tu veux un roman qui parle de la mort avec style… et qui pourrait presque te donner envie de postuler pour le job.