Chaque jour, Rachel prend le train de banlieue qui l'amène d'Ashbury à Londres. Elle passe devant la maison de Jess et Jason, qui incarnent selon elle le couple parfait. Rien à voir avec sa misérable existence brisée par l’alcool qui a fait sombrer son mariage. Sauf que Jess et Jason s'appellent Megan et Scott, qu'ils ne sont pas si heureux que ça et que, d'ailleurs, Rachel n'a peut-être rien à faire dans ce train. Ses certitudes sont en tout cas bouleversées lorsqu'elle aperçoit un inconnu embrasser l'épouse idéale. Le lendemain, la jeune femme est portée disparue. Rachel tente de s'immiscer dans l'enquête, mais elle ne sait pas bien ce qu'elle fait et souffre d'amnésie. "La Fille du train" mélange trois points de vue de femmes, celui de Rachel, de Megan, la disparue, et d'Anna, la nouvelle femme de l'ex-mari de Rachel. Si chacune apporte son regard, parfois sur les mêmes scènes, difficile de déterminer qui dit la vérité. Ce polar rappelle un peu l'ambiance de "Gone Girl" de Gillian Flynn, mais avec nettement moins de finesse. Si on engloutit en un éclair le premier tiers du livre, les dernières pages sont tout de même un peu répétitives et presque prévisibles.