Guerre.
Ce titre qui annonce un inévitable passage sur la seconde guerre mondiale - passage limite obligatoire pour de nombreuses sagas familiales - me donnait envie de bâcler la lecture de ce quatrième tome… à tort ! (forcément)
La surprise a donc été au rendez-vous, et pour de multiples raisons. Premièrement parce que les clichés habituels n’y sont pas représentés. Les conflits restent à Perdido et la guerre ne vient que ponctuer le rythme industriel et économique de ses habitants.
J’ajoute un gros coup de cœur pour les partis pris autour des valeurs sociales, du statut de chacun dans la famille Caskey et de leur ouverture d’esprit qui contraste énormément avec ce qu’on attend d’un empire familial d’Alabama, renforçant l’estime que j’ai pour Blackwater.
Concernant l’intrigue, le mystère autour d’Elinor s’éclaircit, la relève de la jeunesse se veut pleine de promesses et de gloutonnerie reptilienne !On a beau être à la fin du Printemps, j’ai retrouvé cette ambiance d’automne naissant, celle qui me charme complètement en littérature américaine et ce, grâce à la faune et la flore de Perdido.
Alors oui, Blackwater est une série un peu molle à démarrer mais pour laquelle notre plaisir de lecteur.ice est récompensé dès la fin du premier tome. Pour le reste je dois bien avouer que c’est pitch perfect pour moi.
J’ai beau tenter d’atténuer le sentiment en comparant salegossiquement la série à un feu de l’amour southern gothic, j’’en suis pas moins hyper client et ça m’gratte déjà d’attaquer le tome cinq !
Et vous alors, ça va toujours ????? ????