Quand le vent devient vif...
Ça commence étrangement, comme une légère brise tourbillonnante qui gêne quelque peu la visibilité. Légèrement désorienté, on poursuit quand même, découvrant peu à peu cet oméga si rude.
Puis le souffle s'accroît, monte progressivement en puissance et on rentre en dedans, forcé de résister à ce déferlement puissant, ce furvent !
...Un air curieux flotte ensuite dans une atmosphère apaisée qui permet de savourer pleinement les révélations successives.
On s'habitue alors à cette ambiance venteuse qui devient familière. On s'en gorge à pleines rafales, on se met à l'appeler de nos vœux. Elle devient nécessaire, vitale.
Au cours de nos pérégrinations, on va croiser la joute verbale, jubilatoire, la connaissance, la souffrance, ce mélange brut d'émotions contradictoires mais tellement prégnantes.
Suit un moment de vives émotions d'êtres trop longtemps éloignés : c'est juste magnifique. Il flotte un air de béatitude absolue...
Commence alors l'épreuve finale, redoutable, glacée, qui déchire les corps et les âmes. On ne fait plus qu'un avec ces lames de vent qui érodent encore et toujours ceux qui restent debout.
Un doux zéphyr d'hébétude nous terrasse ensuite et l'on erre, dolent, dans une ambiance surréaliste de fin du monde...
Enfin survient la révélation ultime, dans un final qui nous laisse sans voix, orphelin du passé qui fût si fort, si brutal !
Lorsque survient l'alpha, le "0" de la numérotation, il subsiste l'impression inaltérable d'une aventure littéraire sans précédent. Le cœur à vif, on se demande quelles saveurs pourront bien receler les lectures à venir...