La force de cette horde du contrevent, c'est d'arriver à décrire minutieusement un univers riche, cohérent et original. La narration s'effectue du point de vue de chaque personnage appartenant à la Horde (23 quand même), tous différenciés par un style, un vocabulaire bien défini.
Si j'ai ressenti quelques longueurs, le roman m'a souvent happé. On se sentirais presque au milieu de la Horde, entre le pack, le fer et le crocs, avec la même volonté que les personnage, à vouloir connaitre le fin mot de la route.
Je craignais beaucoup la fin. Sachant que le but de la Horde est de trouver l’Extrême-Amont, on peut s'attendre à une fin prévisible et légèrement décevante. Finalement, elle fut logique et je ne vois pas comment il aurai pu en être autrement.
Deux livres pour Alain Damasio et deux œuvres superbes. Il me tarde de voir ce que le gus nous réserve encore.