24 styles narratifs différents, correspondants à des personnages dont on ne sait rien jusqu'à la moitié du roman, chacuns carractérisés par des symboles inexistants dans la réalité, mais dont il faut pourtant se souvenir pour comprendre. Des noms aux consonances impossibles, une langue fictive non traduite, même pas dans un lexique à la fin du livre. Tout ça pour envelopper l'histoire absurde d'un groupe de gens qui veulent se rendre d'un point A à un point B sans imaginer qu'il est possible de contourner un obstacle.
Je l'avoue : Je n'ai pas pu finir. J'ai essayé, je le jure, car l'histoire a tout de même piqué ma curiosité et j'aurais aimé connaître la fin. Seulement il suffit de lacher le livre 2 jours pour que la reprise devienne laborieuse.
Un point positif, le calvaire vécu par les protagonistes ressemble à celui vécu par le lecteur, ce qui donne au livre une dimension toute artistique, mais est-ce réellement un point positif ? Pour moi lire est un loisir, pas un travail récompensé par le dénouement.