Formation en diamant! Packez vous!
Outre le génie dispatché dans chaque personnages, on ressent un profond souffle en notre fort intérieur (notre vif?) lors de la lecture de La Horde du Contrevent.
C'est difficile à décrire, comme une émotion, une sorte de solennité, tacheté de tristesse, mais aussi de joies simples. Mais comme le vent, ne serait ce qu'une brise passagère? Où une rafale implacable, qui marque profondément la roche?
C'est plutôt un chrone, tellement il est étrange. L'auteur se plait à surprendre son lecteur, le perturbé dans ses habitudes (pour ne pas sombrer dans la neuvième bien sûr!).
Le jeu sur la langue (notamment à Alticcio !) est un délice, et moi qui ait l'habitude de lire des auteurs anglo-saxons, cela m'a été très agréable de lire un auteur français aussi doué avec les mots.
Pour en revenir aux personnages, je mettrai une mention spéciale à Golgoth, Caracole, Horst & Karst, Pietro et Callirhoé... Je m'arrête là, car en fait les personnages ont tous leur moment, ou leur petit truc qui les rends profonds, et attachant.
La fin me laissera quand même sur ma faim (je la trouve trop convenu) et ma curiosité me pousse à vouloir une -très- hypothétique suite (même si d'autres hurleront au scandale pour ça).
Sinon d'un point de vue plus personnel, j'ai trouvé que le livre fait un pont avec le jeux vidéo, dans le sens ou, lorsque je voit La Horde, je voit une guilde de MMORPG, et les formations, la hiérarchie renforcent ce sentiment.