En dix-huit mois d’un règne, aussi nocif que bref, Louis X le Hutin a désorganisé le Royaume. Mort assassiné par sa belle-mère Mahaut d’Artois, il laisse à la France une reine grosse dont on ne sait encore le sexe de l’enfant. La question de la régence se pose. Philippe le Long s’emporte mais se pose une autre question : la succession si l’enfant est une fille.
Philippe s’appuie alors sur une prétendue loi salique, la loi des mâles, assurant aux seuls hommes la succession de la monarchie française.
Mahaut, après avoir assassiné le père, porte sur le fils le même noir projet. Jean, fils de feu le roi, est de santé fragile. Sa marraine l’empoisonne pour assurer à son gendre le trône auquel il aspire.
Dans ce même livre, on se plait à suivre les aventures du Lombard Gudcio en plein conclave où il assiste le futur Jean XXII. On s’attriste de la mort de son fils, frère de lait du roi Jean, placé par ruse par l’ingénieux Bouville pour protéger le vrai roi.
Un canevas toujours plus complexe fourni par l’histoire en six mois de tragédie. Un quatrième tome riche, dense et machiavélique.