Ce tome est assez centré sur Isabelle de France, reine d’Angleterre. La saga des rois maudits commençait par son entrevue avec Robert d’Artois, lorsqu’ils avaient fait en sorte que les belles-sœurs d’Isabelle tombent pour adultère.
Isabelle est donc toujours mariée à Edouard II d’Angleterre qui la trompe publiquement sans vergogne avec un homme à qui il attribue tous les privilèges qui revenaient à la fille de Philippe le Bel.
Celle-ci sent alors que sa vie est de plus en plus menacée et part pour la France. Elle y rejoint Roger Mortimer qui après avoir passé pas mal de temps dans la Tour de Londres est également réfugié en France. Alors qu’ils deviennent amants, il est également de plus en plus clair qu’ils ne rentreront pas en Angleterre sagement, mais tenteront de remplacer Edouard par son fils Edouard III.
Dans ce tome on continue également à suivre la guerre entre Robert d’Artois et sa tante Mahaut. Tous deux ne souhaitant pour rien au monde abandonner leur terre, quel qu’en puisse être le prix à payer.
Quant à Guccio, il rencontre enfin l’enfant qu’il pense être son fils, mais Marie, tenue par sa parole, ne leur revoit pas.
Cet avant-dernier tome nous approche encore plus du dénouement, du début de la guerre de Cent Ans. Malgré les petits sauts dans le temps, on arrive à suivre l’Histoire de France sans trop se perdre dans les rois et pairs du royaume. L’écriture est suffisamment fluide pour alterner les parties vraiment politique et parfois un peu indigeste avec l’action romancée ce qui permet de garder l’intérêt du lecteur.
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