Le livre, écrit en plein summer of love (1968-1969), a bien veilli et sent l'idéalisme 60's américain et la volonté de comprendre ce qui se passe en URSS.
Si le propos idéaliste/manichéen est dépassé, la grande force du livre tient, selon moi, dans la réflexion que mène l'auteure (universitaire en lettres) sur le language, son utilisation et ses conséquences dialectiques dans la société. Cet aspect là m'a beaucoup plus.
De cette lecture ancienne, je garde aussi le bon souvenir de cette fuite en duo au travers de la banquise.
Du même auteur, je conseillerai "L'autre Côté du Rêve" qui n'apparait même pas sur Sens Critique.