En vacances à la mer avec ce cher Hastings, Poirot se fait protecteur d'une jeune femme qu'li pense en danger de mort imminente. Et les ennuis commencent, forcement.
J'ai vraiment apprécié ce bouquin qu'une fois venu le moment de la résolution. Car, tout aussi tarabiscotée qu'elle puisse être, elle fait ce pourquoi je lis Poirot, me surprendre.
Ce n'était pas nécessairement gagné en raison de la complexité de l'affaire qui m'a un peu perdu parfois. Christie en a conscience, car à 2 reprises nous avons Poirot qui fait un tableau récapitulatif qui expose clairement la situation. Car les cellules grises de notre belge mettent un peu de temps à chauffer et on voit Poirot se tromper, avouant lui même qu'il est dans le flou, durant une bonne partie du roman.
On fait du sur-place pendant 200 pages, mais la fin vaut le coup.
Christie continue sa remontée depuis un "Les Quatre" décevant.