Si tu pensais que le monde merveilleux des arches était un endroit paisible et féerique, La Mémoire de Babel est là pour te rappeler que non, ici tout est politique, tout est complot, et tout le monde a un agenda secret (sauf Ophélie, qui aimerait juste retrouver Thorn sans mourir en chemin).
L’histoire ? Après les événements chaotiques du deuxième tome, Ophélie se retrouve à Babel, une arche où la connaissance est aussi précieuse que dangereuse. Déguisée en apprentie dans une immense bibliothèque qui fait passer celle d’Harry Potter pour un kiosque à journaux, elle va devoir ruser, enquêter et (pour une fois) agir sans attendre que les ennuis viennent à elle. Et bien sûr, Thorn est toujours quelque part, perdu entre deux manipulations de haut vol.
Le gros point fort ? Ça monte en puissance. Ophélie prend enfin son destin en main, les mystères sur Dieu et la création des arches s’épaississent, et la ville de Babel est fascinante avec ses lois étranges et son culte du savoir. L’univers de Christelle Dabos est toujours aussi riche et immersif, et le style est fluide, poétique et intelligent.
Le hic ? Ça traîne un peu. Si tu espérais retrouver Thorn rapidement, il va falloir t’accrocher. Ophélie passe beaucoup (BEAUCOUP) de temps à explorer Babel, à chercher des indices et à galérer face à une société qui ne rigole pas avec la discipline. Et même si la tension est bien là, on sent parfois que l’intrigue aurait pu avancer un poil plus vite.
Bref, La Mémoire de Babel, c’est une belle évolution pour l’héroïne et une plongée toujours plus profonde dans un univers fascinant, même si certains passages testent un peu ta patience. À lire si tu veux du mystère, du complot et une héroïne qui (enfin) décide d’y aller à fond.