Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/06/30/la-millieme-nuit/

Extrait :

La collection une heure lumière des éditions le Bélial me tente depuis un moment, c’est surtout les couvertures qui m’ont attirées. Elles sont d’une simplicité mais aussi complexe, avec quelque chose de vraiment attirant, intriguant. Il y a déjà tellement de sorties, que je ne savais pas trop sur quoi me lancer en premier, j’ai donc profité d’un achat de livres d’occasions pour prendre le premier que je voyais. C’est donc tombé sur celui-ci, la millième nuit d’Alastair Reynolds.


Le début peut sembler un peu complexe à suivre, mais les explications sont suffisamment claires pour que l’on ne s’y perde pas. On suit une communauté étant à l’origine un même individu, nommé Abigail. Celle-ci c’est divisée en 999 individus, dans le but de vivre éternellement et d’apprendre à l’infini. Comment elle a réussi cela, aucune idée, mais elle n’était pas la seule, ses 999 individus sont nommés la lignée Gentiane. Ils voyagent dans l’espace, chacun de leur côté, pour se retrouver au bout deux cent mille ans lors de l’événement de la millième nuit. Celle-ci a pour but de partager leurs expériences réalisées durant ses centaines de milliers d’années, une nuit par individu. À la fin, durant la millième nuit, celui ou celle, ayant vécu la meilleure expérience est le(a) gagnant(e). Son but sera d’accueillir les autres lors de la prochaine réunion, même si le lieu reste identique, il peut être remodelé par celui qui a gagné. D’ailleurs, chaque individu peut choisir sa propre forme physique quand il est dans son vaisseau, pour l’extérieur, c’est pareil, sauf qu’il doit respecter certains critères (ressemblance physique minimale avec l’Abigail d’origine). Ainsi, même s’ils ont des traits similaires, ils ont tous développés leur individualité, leur propre caractère, certains sont de sexe masculin, d’autres féminin, vieux, jeune, avec barbe ou non. Au début, j’avais un peu l’impression que les traits similaires les rendaient un peu narcissique, mais il n’en est rien.


Techniquement, ils sont immortels, et ne peuvent donc pas mourir, mais cela peut arriver malgré tout, en de rares occasions, ou plutôt, si quelqu’un décide de les tuer… N’étant pas la seule communauté, la seule lignée, ils leurs arrivent de rencontrer les autres, avec qui ils s’entendent plus ou moins bien. C’est ainsi qu’apparaît l’idée d’un projet, nommé le Grand Œuvre, nos deux protagonistes ignorent de quoi il s’agit. Tout comme nous lecteur, ils en découvriront l’ampleur au fil de l’avancée de l’intrigue. Qui dit lignée, dit importance, et j’avoue avoir rarement vu de l’importance pour celle-ci dans une œuvre de science-fiction, mais j’en lis assez peu il faut dire (ça me fait penser au sang pur dans Harry potter). La lignée a donc une place très importante, elle est même au-dessus de l’individu, pour les Gentiane en tout cas. Ainsi, ils ne couchent qu’entre eux, et surtout, sous forme d’orgie… mais il arrive, comme pour nos protagonistes, que certains veuillent un peu plus d’intimité ou être sélectif. D’ailleurs, je me demande quel est l’intérêt de coucher ensemble, s’ils ne peuvent pas procréer ? Est-ce un moyen de resserrer leur lien ? Leur stérilité n’est pas directement évoquée, elle est juste facile à deviner, étant donné que leur nombre n’a pas augmenter en plusieurs centaines de milliers d’années.


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Sunread26
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Créée

le 30 juin 2024

Critique lue 58 fois

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