Et oui, un peu de classique de temps en temps ça n’a jamais tué personne ! Enfin… En l’occurrence, oui, Ivan Ilitch est bien mort lui par contre…
Comme vous l’aurez compris, on est ici sur un classique de la littérature russe, et même de la littérature tout simplement.
Dans ce livre, Tolstoï aborde la mort de la façon la plus crue qu’il soit, à travers les yeux d’un condamné.
J’ai été encore une fois surpris par l’écriture, on pourrait s’attendre à quelque chose de lourd et dur à lire, et bien pas du tout. Le style est fluide, si on met de côté les noms assez difficiles à retenir, car écrits quasiment toujours en intégralité et à consonance russe, tout est très facile à lire.
Pas de lourdes et longues descriptions, l’auteur utilise à merveille les ellipses narratives pour se concentrer pleinement sur l’histoire d’Ivan Ilitch.
Tolstoï a écrit beaucoup de textes en rapport avec la mort, mais celui-ci est peut-être celui qui l’aborde de la façon la plus franche et directe possible.
La première chose qui choque dans l’histoire de personnage condamné par la maladie, c’est le nombre de profiteurs, de parasites, de pique-assiette qui se retrouvent autour de lui aux premiers instants de sa maladie. Maladie d’ailleurs aussi brutale qu’inattendue dans la vie de ce magistrat à la fleur de l’âge. Les réactions de son entourage nous font nous poser des questions et inévitablement se posent en miroir à notre propre vie. La famille d’Ivan, ses amis, ses collègues, tous continuent leur vie presque comme si de rien n’était, mettant en lumière notre propre malaise face à la mort.
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En finalité, “La Mort d’Ivan Ilitch” est une lecture émouvante qui nous plonge profondément dans le parcours intérieur d’un homme face à sa propre condition. C’est un écrit intemporel, une leçon d’humanité qui continue de briller par-delà les siècles.
La chronique complète sur mon blog : https://thrilleraddict.com/2024/06/28/la-mort-divan-ilitch-de-leon-tolstoi/