L'impression générale que m'a laissé le bouquin se résume à Oui....mais... Non.
Le doux souvenir de son théâtre me pousse à lire autre chose. La nausée, pourquoi pas? Je parcours le résumé plutôt approximatif, et peu décidée je me rends sur sens critique histoire de checker la moyenne. -Bien sur que je n'ai pas de personnalité et que je fais entièrement confiance aux lecteurs éclairés de senscritique!-
Grosse erreur, sens critique m'a menti!
Primo mais mon dieu c'est tellement relou de se mettre là dedans sans préparation, un peu de ménagement s'il vous plait, je débarque je ne sais où, dans une sorte de journal intime. Crédible oui, mais qui me parle? -J'ai besoin d'être maternée et surtout d'explications!- Bon, peu importe de toutes les manières j'ai l'impression que l'on s'en fiche de ce bonhomme, la seule chose qui nous intéresse c'est sont ressenti sur ce qui l’entoure.
Alors oui, très bien parfait, la nausée, finalement c'est quelque chose que j'ai déjà moi-même ressenti, mais pourquoi avoir fait autant de pages pour si peu, à mon sens c'est une sensation qui n'a pas besoin de tant. Ça tourne en rond, je m'ennuie, c'est toujours le même thème bwef bien trop longuet. A tel point que la nausée en devient contagieuse..
La plupart du temps on oscille dans ses longueurs entre: des passages très justes, notamment le moment ou il cerne bien le fond de ce sentiment et qu'il explique ou du moins le décris on sent qu'il arrive jusqu'au bout de sa pensée et d'autres, ou on ressent une volonté d'expliquer quelque chose de pertinent, de nous faire partager une émotion ou même un simple ressenti mais qui n'est abordé que superficiellement. -Une tentative avortée quoi- .
Je n'ai rien trouvé de transcendantale, et je préfère mille fois le théâtre beaucoup plus rythmé ou ces moments de flottements n'existent pas. De manière générale les "flottements" ne me dérange pas mais là si, je trouve qu'ils font tâches et rendent le livre brouillon.
Du coup je vais peut-être lire un autre roman histoire d'être crédible (mais cette fois-ci boycotté par senscritique!).