J'avais lu le 4ème de couverture et j'avais tout de suite adoré l'idée : l'histoire d'un jeune homme qui avait coché pas mal de cases (études supérieures, multi diplômes, culture générale, langage, etc.) mais qui rapidement voit sa vie évoluer à très basse altitude, sans vraiment comprendre pourquoi. Mais voilà : le livre glisse rapidement dans des descriptions interminables, des longueurs soporiphiques, des épisodes (notamment les vacances dans la villa) sans intérêt.
Par ailleurs, ce roman est écrit par un jeune étudiant tout droit sorti de La Sorbonne, qui tient manifestement à nous faire partager le fruit de ses apprentissages littéraires en abusant clairement de mots vieillis (on trébuche sur incuriosité, psittaciser, et autre manducation ) d’expressions inusités et autres bizarreries de langage et de syntaxe qui créé au final un style assez ampoulé. Au bout de quelques dizaines de page, on fait déjà une overdose de nonobstant et autres fors.
Passé ce malaise, on s’ennuie ferme. L’étudiant a un style certain et quelques phrases font mouche. Mais dans l’ensemble, le rythme est trop plat et on ne cesse d’attendre quelque chose qui ne vient pas.
J’ai abandonné la lecture après 150 pages.