Pour résumer, Hunger Games a, pour moi, tous les ingrédients non seulement pour une bonne fiction dystopienne, mais pour un bon livre tout court. Un univers cohérent et bien pensé, un scénario addictif, des personnages profonds et touchants, et des éléments discrets de critique de notre société, qui nous font réfléchir après avoir lu la dernière page du livre...
Dernier tome de la série, une pression bien lourde pèse sur les épaules de l'Embrasement, puisqu'il marque la fin d'une trilogie à la fois attendue par les fans, mais qui risque de décevoir à bien des égards (comme c'est le cas pour toute oeuvre à caractère sériel qui met fin à un univers, ou, en tout cas, à un arc narratif).
J'ai personnellement trouvé le final plutôt bien mené, il reste en cohérence avec le reste de la narration, l'intrigue reste plausible malgré le genre "Young Adult" (qui tombe parfois trop dans l'ado héros). Le développement des personnages et de leurs relations est très intéressant, et le message qui ressort de l'ensemble de l'histoire laisse à réfléchir.
Ceci dit, ma note est plus basse sur ce tome, parce que j'ai tout de même été déçue par la toute fin du livre, le final "d'action" - qui consiste en gros à faire tomber Katniss dans les pommes et à avoir un autre personnage lui raconter la fin, ce que je trouve assez paresseux. Sans mentionner la mort de certains personnages que je trouve dommage, porteur de symboles qu'ils étaient. En fait, cela m'a donné l'impression que Suzanne Collins avait une deadline à respecter, et qu'elle a bâclé son finale. Dommage...