Avec un peu de recul, j'ai trouvé ce bouquin assez vicieux.
Je m'explique. Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas lancée dans :
- un récit dystopique
- de la littérature jeune adulte
- une histoire de triangle amoureux.
Celui-là colle vraiment parfaitement à tous les codes du genre. Donc, j'ai envie de dire encore un.
Encore une histoire insipide, sans grand suspens, encore une héroïne qui se dit et se vend comme avoir du caractère (waw...). La majorité des personnages sont des vases creux, ornementaux et vides, le personnage qui illustre le plus ce constat est certainement Marlee.
Curieusement, ce système de castes insiste sur les plus mal lotis, les Cinq et les Six, c'est vraiment affreux tous ces pauvres gens qui mangent à peine à leur faim. Mais parmi les 35 sélectionnées, toute caste confondue, on sent un amour superficiel pour les frusques et les cosmétiques et on s'appelle "ma chérie" "tu es trop jolie comme un cœur" "mais elle est superintelligente et tellement distinguée". Non mais vraiment ? Autant de superficialité, ça relève du comique. A part la peste Céleste, aussi creuse que les autres mais un peu rigolote quand même, ces filles, America comprise, sont des bonbons sirupeux, aucune chance d'avoir la moindre affection ou la moindre empathie pour elles.
Après je me dis qu'en me lançant dans cette lecture, je risquais de me retrouver face à ce genre de situation.
Et là où porte le vice, c'est que nous ne sommes pas sous le joug d'une plume extraordinaire, mais ça se lit bien et facilement, je l'ai torché en une après-midi. Malgré ce côté insipide, j'ai eu envie de savoir la suite du premier tome et aussi de lire le deuxième tome, à voir pour la suite. Vicieux donc.
S'il y a une chose que je peux d'ors et déjà vous dire, c'est que si cette série est adaptée au cinéma, il n'y a aucune chance que j'aille le voir.
Talent d'America : le chant...