4ème nouvelle de la comédie humaine, La Vendetta ouvre un peu les horizons des scènes privées. Si celle-ci se déroule toujours presque exclusivement à Paris, Balzac nous présente des personnages corses, dont les caractères et les moeurs seront finalement le sujet principal du livre.
Pour la première fois, Balzac fait parler des personnages historique, Napoléon Bonaparte et son frère Lucien ainsi que Rapp. Les portraits des hommes d'empire, ainsi que le courage des militaires qui l'ont servis sont loués par Balzac de manière assez explicite, qui les oppose aux jeunes filles issues des milieux en faveurs de la restauration. Encore une fois chez Balzac, l'opposition entre la pureté de Ginevra et la bassesse des filles d'aristocrates peut avoir quelque chose de caricatural.
Balzac poursuit, en second plan cette fois sa réflexion sur prêtant des talents de peintre à son héroïne, le portrait de la jeune fille étant sans doute l'objet le plus important de la nouvelle.
Mais le vrai sujet, c'est bien la vendetta corse, la guerre à mort entre les Piombo et les Porta. Le livre s'ouvre sur la description des massacres. C'est d'abord la vendetta qui sera responsable du tournant majeur de l'histoire, mais également la fierté corse du jeune couple qui explique la fin de l'histoire.