Les singeries des nouveaux riches
M. et Mme Kampf se sont pris pour des gens du monde depuis qu'ils sont devenus riches. À toute heure du jour ils paradent devant les domestiques, toujours soucieux des rumeurs que ces derniers colporteraient. Alors ça se vouvoie, ça se déguise et ça prend un ton affecté dans une préoccupation constante de l'apparence noble, au risque d'être ridicules et grossiers.
Prendrons-nous la particule ? – Attendons dix ans pour ça, vois-tu ! – Alors, organisons un bal pour montrer combien nous sommes aisés et reconnus ! C'est ici que l'histoire commence : un bal avec Deux cents invités, pour épater la galerie. Qui inviter ? Une foule de personnes qui, dit-on, sont « des gens très bien » mais qu'on ne connaît pas, finalement. Que pouvons-nous proposer à manger ? Des sandwiches au caviar qui en mettront plein la vie, mais mettons-les assez loin car tout le monde se jettera dessus...
Mais ces « nouveaux riches » ont une fille, Antoinette, âgée de quatorze ans, qui rêve de rencontrer l'amour et souffre d'une mère trop orgueilleuse pour observer que sa fille est malheureuse...
La suite de la critique sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/le-bal-irene-nemirovsky-a80136654
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