Je ne vais pas résumer une énième fois ce roman qui a été moult fois commenté et critiqué lors de sa sortie l'an dernier. Je me contenterai juste de dire qu'il présente des portraits de femmes sous le joug d'un homme ou de la société (ce qui revient au même) et qui tentent de s'émanciper, ou simplement de survivre. L'aspect historique reste quand même très léger et des incohérences et anachronismes parsèment le texte çà et là, dont le point de vue omniscient et le présent de narration rendent le propos peu subtil et explicatif à l'excès... L'action est prévisible, les dialogues plats et convenus, les situations improbables, tout est trop rapide malgré tout car ce n'est ni historique ni romanesque. C'est même manichéen : les méchants reconnaissent leurs erreurs et deviennent gentils, certains hommes ont quand même des valeurs même s'ils commettent des actes abominables et nia nia nia. Et les femmes sont forcément des belles personnes et des victimes. Pour moi c'est de l'anti-littérature. La jeune autrice tenait un sujet méconnu du grand public mais en sort un propos scolaire sur un sujet mille fois rebattu, et bien mieux qu'elle...