Décevant par rapport aux événements lancés par le tome précédent. Alors que ce dernier passait la quatrième vitesse, le baptême du feu rétrograde scandaleusement en seconde position pendant au moins les 2 tiers du bouquin. Geralt s' obstine à vouloir descendre au Sud secourir Ciri à Nilfgaard, or le lecteur sait déjà que c'est une perte de temps. Pour ne rien arranger, ce voyage inutile abuse des longueurs. Seules consolations de cette odyssée en pleine guerre: les rencontres de nouveaux personnages tels que Zoltan, le nain bon vivant et surtout Regis, le chirgurgien-barbier dont sa vraie nature devient vite un secret de polichinelle. Les passages sur la naissance de la Loge des magiciennes sont les plus intéressants. Ciri étant presque inexistante dans ce 5e tome, Geralt retrouve ainsi le premier rôle. Jaskier, lui, est toujours impeccable en faire-valoir du héros. Malgré son casting, ce 5e volume tourne trop en rond et reste l'un des plus faibles de la série.
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