Schlingue, ça commence comme chef d'oeuvre
Un tome qui montre encore une fois le talent de Martin pour raconter des histoires. Il n'a aucune pitié, il peut faire croire à la mort d'un personnage pour le laisser en vie au final, ou au contraire tuer un protagoniste alors qu'on ne s'y attend pas, le tout sur fond de guerres plus ou moins ouvertes ou d'alliances politiques. Et si on pouvait craindre que ce tome semble "hors série" de par son contexte, il n'en est rien, car toute l'intrigue développée au delà du Détroit semble enfin liée à celle de Westeros, et quelques personnages laissés dans le Nord permettent de rester conscient de ce qui se passe en même temps sur le continent en guerre. Et au final, le récit s'éparpille moins qu'auparavant (dans les tomes précédents, on passait un peu trop de Braavos aux Eyriés, en passant par Port Réal, les Iles de Fer ou encore Dorne).
Notons aussi le changement de traducteur, qui rend le récit moins lourd à lire, et peut-être plus cohérent dans sa traduction (il use moins du terme "loup-garou" pour parler des loups Stark par exemple). Plaisant à lire, scénario passionnant, tantôt sombre, tantôt drôle : un très bon livre.
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