50 nuances de kilt

En 1945, au cœur des Highlands écossais, Claire et son mari Frank Randall se retrouvent après une longue séparation due à la guerre. Frank, passionné par la généalogie, mène des recherches sur sa famille, tandis que Claire, intéressée par la botanique, explore la nature environnante. Alors qu’elle se rend seule aux menhirs de Craigh na Dun, elle est projetée dans le passé, en 1745 et atterrit au beau milieu d’un champ de bataille.

Cette série fantasy écrite par l’autrice américaine Diana Gabaldon en 1991 nous plonge sans mal dans l’histoire écossaise du milieu du XVIIIème siècle. N’y connaissant absolument rien à cette période et à cette région, j’ai cependant regretté que le côté “historique” du roman soit aussi peu fouillé, et ne soit qu’un prétexte à une romance. Bien sûr, le roman est très plaisant, il se lit vite, le style de l’autrice ne casse pas trois pattes à un canard mais il n’est pas désagréable et les personnages sont très attachants. Il s’agit d’une belle romance au goût d’aventure et de grand air (et de kilt). C’est très divertissant, mais ça manque pour moi de matière historique, c’est pourquoi je ne lui ai attribué qu’un 6/10, bien que je l’aie dévoré et adoré. J’attends avec impatience la lecture du tome 2 pour savoir si l’autrice donnera un peu plus de profondeur à son histoire, et si c’est le cas, cela devrait devenir intéressant. Pour l’instant, tout comme la dimension historique, la dimension fantasy de la série n’est pas fondamentale et est encore une fois un prétexte à la romance entre Jamie et Claire. Peut-être que là encore, cela occupera une importance plus grande dans les tomes suivants mais pour l’instant, même si vous n’êtes pas des adeptes du genre littéraire, ce livre peut vous plaire (il m’a même été recommandé par ma mère, absolument imperméable au fantasy, c’est pour dire).