Autant j'ai apprécié l'univers créé par l'auteur, — à la fois sordide et envoûtant, fourmillant d'idées remarquables (mais jamais stupéfiantes), — autant les personnages m'ont désespérément désintéressée de l'histoire. Ni empathie, ni antipathie, rien que de l'indifférence. Tout de suite, la lecture engourdit malgré les amusantes énumérations et les courses-poursuites dans le fameux Château des Ferrailleurs ; car rien n'est plus lassant qu'un déroulement tout à fait prévisible et une surabondance de mêmes procédés barbants (les noms des objets répétés sans repos ni trêve dans le récit de Clod... !).
En outre, l'absence totale de points-virgules (pourtant nécessaires) rend chaotiques de nombreuses phrases, mais c'est une remarque accessoire.