Cette nouvelle de moins de 40 pages vous prendra probablement moins de temps à lire que toutes les revues mais pour faire bref, c'est vraiment bien écrit, de manière très fluide et étonnamment facile à lire pour un livre écrit en 1831.
L'histoire est simple, un peintre ruine son tableau à force de vouloir sans cesse le perfectionner et rajouter couche après couche de peinture. Dans leur passion pour l'art, les personnages abandonnent leur sens des priorités, perdent tout intérêt pour ce qui est au profit de ce qui pourrait être, et ne voient plus le monde qu'à travers leur pinceaux, non pas comme la réalité dans laquelle ils vivent mais comme un modèle qui pose pour eux, qu'il faut reproduire, dont ils verraient les formes et les couleurs mais sans jamais le voir réellement tel qu'il est.