Honoré de Balzac, écrivain français de renom, publie la nouvelle « Le chef d’œuvre inconnu », initialement intitulé « Maître Frenhofer » en août 1831. Cette nouvelle fut classée dans la section philosophique de l’œuvre principale l’auteur, la « Comédie Humaine » chantier colossal entreprit par l’auteur qui regroupe un ensemble d’environ quatre-vingt-dix ouvrages qui pris vingt ans de la vie de l’auteur. Ce texte, c’est un éloge de l’art, et un récit initiatique qui suit l’évolution du jeune Nicolas Poussin, et la quête infini du maître Frenhofer. La nouvelle se tient à Paris au temps de la régence de Catherine de Médicis et dépeint avec une exactitude surprenante les controverses et discussions autour de l’art à cette époque. Magnifique réflexion sur l’art, l’auteur pose la question de l’amour également, en ajoutant au récit une histoire d’amour entre Nicolas et Gilette, histoire d’amour qui se verra concurrencée par l’amour que voue Nicolas à l’art. Concernant le maître Frenhofer, un mystère enveloppe le personnage, maître réputé, il prouve l’étendue de son savoir à Nicolas en seulement quelques coups de pinceaux. Or ce maître, travaille à une œuvre, l’œuvre suprême, sur laquelle il bute depuis dix ans mais ne souhaite la montrer à personne. Finalement, l’art suprême n’est pas celui que l’on se représente, que l’on s’imagine, l’art de l’esprit et de la conscience de chacun ? Texte étonnant venant de Balzac, il permet une meilleure immersion dans l’esprit fascinant de cet auteur.