Si tu pensais que les classiques du XIXe siècle étaient poussiéreux et ennuyeux, Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas est là pour te prouver que la vengeance est un plat qui se mange froid… mais avec panache et coups de théâtre en prime.
L’histoire suit Edmond Dantès, jeune marin promis à une belle vie, jusqu’à ce qu’il se fasse trahir comme un bleu et balancer au cachot pour un crime qu’il n’a pas commis. Pendant quatorze ans, il ronge son frein, apprend mille compétences grâce à un vieux sage de prison, et surtout, il découvre l’existence d’un trésor qui va lui permettre de revenir en mode full boss sous le nom du Comte de Monte-Cristo. Son but ? Démolir méthodiquement ceux qui l’ont trahi.
Le gros point fort ? C’est un pur régal de lecture. L’histoire est ultra rythmée, bourrée de rebondissements, de faux-semblants, de retournements de situation magistraux. Monte-Cristo est l’incarnation de la vengeance élégante : calculateur, charismatique, manipulateur, il distribue la justice avec un sens du timing parfait.
Le hic ? C’est long (mais bon, c’est du Dumas). Avec ses centaines de pages, le roman prend son temps, et certaines sous-intrigues peuvent sembler moins passionnantes que la quête principale. Mais franchement, vu le niveau de drama et de satisfaction qu’apporte la vengeance de Monte-Cristo, ça vaut largement le détour.
Bref, Le Comte de Monte-Cristo, c’est une masterclass en matière de revanche, un thriller avant l’heure, un récit flamboyant où Dumas prouve qu’il est le roi du feuilleton. Un classique indémodable, à lire au moins une fois… ou plusieurs si tu veux prendre des notes pour ta propre vengeance.