On est dans l'Amérique sale, qui pue, peuplée de dégénérés incultes sans aucune moralité. Cela fait penser à l'univers de "Pop 1280" de Jim Thomson (livre qui m'a beaucoup plu aussi, mais un peu moins que celui-ci). On suit les aventures de plusieurs protagonistes, de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'au milieu des années soixante et le début des hippies. Le destin de chaque personnage est souvent triste et glauque, mais on se laisse prendre, on veut connaître la suite.


J'ai beaucoup aimé ce livre, lu assez rapidement avec beaucoup de plaisir. Seule la fin m'a un peu déçue et laissée sur ma faim. Elle est un peu trop rapide, un peu trop convenue, elle m'a stoppée nette dans mon impérieux désir d'enchaîner sur un autre livre de l'auteur (même si j'ai toujours l'intention de lire ses deux autres livres).

atomystik
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mes dernières lectures, Les meilleurs livres américains et Les meilleurs romans noirs

Créée

le 4 avr. 2018

Critique lue 156 fois

1 j'aime

atomystik

Écrit par

Critique lue 156 fois

1

D'autres avis sur Le Diable, tout le temps

Le Diable, tout le temps
-IgoR-
8

The House That Burns Everyday

Comme un air de déjà-vu, rien de brusque ni de déroutant. Un bigot traîne son marmot tous les samedis au tronc à prière vénérer le bon Dieu loin des dégénérés du coin. Puis dérouille un chasseur...

le 7 nov. 2016

28 j'aime

13

Le Diable, tout le temps
Mei-mei
10

La chronique littéraire sur les radios de l'Arc jurassien

À Meade, dans l'Ohio, Willard revient de la guerre traumatisé. Il s'arrête au Wooden Spoon, un diner, où il rencontre la femme de sa vie, Charlotte, une poupée aux cheveux noirs. Des années plus...

le 14 mars 2012

14 j'aime

Le Diable, tout le temps
amandecherie
9

Critique de Le Diable, tout le temps par amandecherie

Au fin fond de l'Ohio, dans les années 60, les vies ne servent à rien. On se débat dans la crasse, la pauvreté et la bêtise, et puis on meurt. Parce qu'on a un cancer qu'aucune prière, aussi intense...

le 12 mars 2013

6 j'aime

1

Du même critique

Écrire pour exister
atomystik
5

So when's Anne Frank gonna smoke Hitler?

Ce film est caricatural et m'a beaucoup irritée, mais je savais que ce serait le cas bien avant de me lancer dans le visionnage. Quand j'étais élève, je trouvais déjà les films sur les profs trop...

le 22 déc. 2015

9 j'aime

5

Blue & Compagnie
atomystik
4

Où est l'histoire?

En ce long week-end de 5 jours, j'ai décidé d'emmener mes enfants de 6 et 7 ans au cinéma. Nous avons vu des publicités pour ce film sur les bus, entendu des éloges à la radio, je me suis dis...

le 11 mai 2024

8 j'aime

Pastorale américaine
atomystik
7

Critique de Pastorale américaine par atomystik

Ce livre me réconcilie un peu avec Roth. Il y a environ cinq ou six ans, j'ai lu "The plot against America" (2004) et j'ai adoré. Dans ce livre, Philip Roth réinvente son enfance à Newark en...

le 13 janv. 2013

8 j'aime

1