Depuis pas mal de temps, Didier Van Cauwelaert me fait penser à un coureur de fond qui aurait surestimé son endurance. Il démarre toujours très vite avec son assurance habituelle, son originalité, son humour teinté de mélancolie et ses sujets attachants. Et puis ça s’essouffle et ça s’arrête.
Les belles promesses ne sont pas tenues et le lecteur referme le livre, insatisfait, une fois de plus.
On ne pourra même pas prétendre que ce livre est à réserver aux amoureux béats de la moindre protubérance botanique, ce n’est pas non plus un pamphlet écologiste.