Je pense que la meilleur façon de présenter son oeuvre, c'est encore par lui même.
"Je peut répondre uniquement de ce que j'ai vécu et écrit, ainsi que de mes contradictions, de mes zigzag et de mon désordre. Ma tâche ne consiste pas à donner aux autres ce qui est objectivement le meilleur, mais à leur donner ce qui m'appartient en propre (ne serait-ce qu'une douleur, qu'une plainte) et à le faire d'une manière aussi pure et aussi sincère que possible" (Hermann Hesse - Lettres)"
Et c'est grâce a ça que j'ai adoré le loup des steppes... Evidement, on s'y reconnais, évidement, l'on dira que c'est vague a des moments, et que cela joue sur l'effet Barnum, mais ce que j'adore, c'est vraiment la portée du récit.
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Il ne cache rien, se met a nus, offre vraiment, tout le temps dans le roman, ses idée et ses contradiction, il pose ce qu'il conçoit et ce qu'il ne conçoit pas, et c'est cette franchise, dépourvus de tout honte qui pousse vraiment le livre dans le meilleur.
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Apres je comprends que l'on puisse ne pas apprécier la forme, peut être trop directe pour certain, peut être trop philosophique pour d'autre, et trop hétèré pour une partie du reste, mais en sois, quand on comprends la proposition de l'auteur, je ne peut qu'apprécier, et même le trouver plutôt unique dans son genre, dans le sens où ce genre de proposition est souvent dans des écrits de jeunesse, ici c'est clairement l'inverse, et c'est ce point de vus très particulier, avec moulte idée venant d'une longue expérience qui rends ce roman si prenant !
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Je vais dire quelque chose de faux, mais qui parlera a tous, on parle souvent (a tord ou a raison) de certain livre comme la crise de l'adolecence, ici, on serais presque dans la crise de quarantaine (a tord, mais c'est pour vous donner une idée populaire qui corresponds).
En somme à lire, surement plus "pour sa pensée et sa philosophie" que pour ses "qualité littéraire", mais a défauts d'être un bon roman c'est un excellent livre.