Je termine la lecture du Mur Invisible, le souffle court.
Un style simple, limpide, une narration à la première personne qui décrit le quotidien d'une femme coupée de tout lien avec la civilisation après une catastrophe planétaire dont on ne saura jamais rien. Un Mur Invisible, apparu dans la nuit, la sépare à tout jamais du reste du monde. Loin des scénarios post-apocalyptiques habituels, ce récit est étonnement réaliste. Seule dans la forêt avec ses animaux, elle alterne entre moments de plénitude, angoisses existentielles, peur de la solitude et désir de survie. Dans ce journal de bord étalé sur deux ans, elle raconte son labeur, les maladies, la perte de ses compagnons, et le temps qui passe.
Un récit bouleversant, d'une forte puissance évocatrice, qui questionne la nature humaine, la société et le rapport à la nature.