Voilà un chef d'oeuvre de la littérature allemande qui sent trop le moisi et les toiles d'araignées. Pas assez connu, pas assez conseillé. Un peu comme l'anglais Wilkie Collins qui commence tout juste à être traduit et lu en français, Marlen Haushofer a besoin de publicité. Je ne viens pas vous vendre des confitures, mais juste un roman fascinant, hors du commun, où pendant plusieurs centaines de pages vous allez vous passionner pour la vie d'une femme, une vache, un chien et en chat. Dingue non ? Ambiance un peu noire, avec en filigrane cette peur des années 70 d'un accident nucléaire. Ce roman m'a vraiment marquée. Je le conseille régulièrement. Très bien également pour frimer dans les diners mondains. Vous le sortez comme la trouvaille du siècle et vous aurez raison. Un petit Wilkie Collins pour couronner le tout et vous finissez dans une émission littéraire sur Arte ou France 4.