Si tu pensais que les romans pouvaient difficilement mélanger serial killers, intrigues ésotériques et humour bien gras, Le Pape, le Kid et l’Iroquois est là pour te rappeler qu’avec Bourbon Kid, il n’y a aucune limite… et encore moins de pitié.
Comme d’habitude dans cet univers barré, on retrouve le Bourbon Kid, ce tueur légendaire qui sème la mort avec une nonchalance déconcertante. Cette fois, il se retrouve empêtré dans une histoire complètement perchée mêlant le Pape, des conspirations vaticanes, des assassins psychopathes et une tonne de fusillades. Le résultat ? Un joyeux bordel où ça flingue, ça vanne et ça enchaîne les références pop-culture comme un Tarantino sous amphétamines.
Le gros point fort ? Ça ne s’arrête jamais. Le rythme est frénétique, l’humour noir omniprésent, et les scènes d’action s’enchaînent avec une efficacité redoutable. Si tu aimes les histoires où tout peut exploser sans prévenir et où les personnages ont autant de morale qu’un piranha affamé, tu seras servi.
Le hic ? Ça manque parfois de renouveau. Si tu as déjà lu les autres tomes de la saga, l’effet de surprise s’émousse un peu et certains arcs sentent le réchauffé. Et puis, il faut adhérer au délire : si tu cherches de la subtilité ou des personnages avec une évolution psychologique profonde… clairement, passe ton chemin.
Bref, Le Pape, le Kid et l’Iroquois, c’est un carnage jubilatoire qui assume son côté série B décomplexée. Du fun, du sang, des punchlines bien senties… et une intrigue qui, soyons honnêtes, est avant tout un prétexte pour déchaîner le chaos. À lire en mode détente… mais de préférence loin d’une église.