Une fresque générationnelle qui nous emmène au Maroc, dans les années 50. La seconde guerre mondiale (ou deuxième?) a fait se rencontrer l’improbable, une femme alsacienne et un homme marocain, une femme chrétienne un un homme musulman. Leur histoire au Maroc, la ferme, les enfants, la belle-famille si décalée des habitudes et des rêves de Mathilde, la violence d’Amine, la solitude, la vie familiale, le destin des femmes. Les écrivains algériens et marocains nous transportent dans des pays qui furent des petits bouts de France, des pays de mélange et de révolte, où la guerre a scellé des amitiés et l’indépendance en a détruite. Les enfants, l’esclavage de femmes noires, l’école chrétienne…La “petite histoire” dans la grande histoire” comme disent les gens chiants, ce livre n’aurait pas intégré l’ENS car il est arabe mais il aurait fait une licence d’Histoire à la Sorbonne avant de se tourner vers la sociologie à Nanterre.