Un Maigret plus proche du drame psychologique que de l'intrigue policière !!!
Deuxième ou troisième Maigret, je ne sais plus mais en tous les cas un des tout premiers, qui au final est plus une étude de comportements humains qu'une intrigue policière classique. C'est étonnant et en même temps non car Georges Simenon a souvent fait dans ce genre de registre et ici ce n'est nullement gênant car l'auteur était un fin psychologue...
Le titre a beau parlé d'un pendu, c'est d'un suicidé par arme à feu auquel on va avoir le droit dans un premier chapitre pour le moins très intriguant et qui va pousser le lecteur a être captivé par la suite pour qu'on est le fin mot de l'histoire le plus vite possible à propos de ce suicidé et de ce pendu. Histoire qui mènera notre cher commissaire de Bruxelles à Liège en passant par Brême, Reims et Paris.
Chacun des personnages, qui vont se révéler plus humains qu'on aurait pu le penser dans un premier abord, est soigneusement décrit et apporte à ce qui s'avère donc un drame psychologique une grande profondeur.
Un bon cru d'autant plus qu'il est donc assez inattendu.