"Ca se prononce : Le-re-dou-té."
Prélude à l'excellent Procrastination, ce vingtième tome nous propose de retrouver le personnage de Suzanne, petite fille de la Mort. Lequel* joue un rôle prépondérant dans l'aventure. L'histoire, bien que très classique (la disparition du Père N... Porcher), ne manque pas de rythme et si l'on n'en rit pas aux éclats, elle procure un divertissement de bonne qualité, stable et sans accrocs.
Comme souvent, des protagonistes éclosent en tout sens, se croisent, et leurs destins emmêlés viennent à tramer le scénario. L'auteur est très en forme, et l'humour va à fond de train, sans jamais connaître de baisse de régime.
Néanmoins, la principale qualité de ce tome-ci (outre la présence de la Mort), tient dans son antagoniste.
Monsieur Lheureduté, de la guilde des assassins, est dépeint très habilement au travers du regard des personnages de second plan, et constitue une intéressante (et astucieuse) énigme. Un adversaire imprévisible, qui ne manque pas de répondant, et qu'on se plaira à suivre au cours de ses terribles magouilles.
Ne sont pas en reste les mages, auxquels on tiendra compagnie une partie de l'aventure, et dont les interventions au cours de cette nuit du Porcher méritent qu'on leur tire le chapeau.
Quatrième tome (après Mortimer, Le Faucheur et Accros du roc) dans la chronologie des histoires associées à la Mort, et préparant divinement le terrain pour le prochain tome du cycle, déjà mentionné au début de cette critique.
*bla-bla-bla-bla de sexe masculin, oui, nous le savons.