Non, je n'aime pas Le Petit Prince,
le livre écrit par l'écrivain et pilote français Antoine de Saint-Exupéry,
pourtant l'un des livres les plus vendus de tous les temps.
Il y a deux types de personnes sur cette planète :
ceux qui comprennent le sens profond du Petit Prince
et ceux qui ne le comprennent pas.
Je fais partie de la deuxième catégorie.
Pour moi, c'est un conte de fées et plutôt boiteux.
Rien de plus, peu importe mes efforts.
Imaginez à quel point j'étais soulagé quand plus tard dans la vie
j'ai appris que je n'étais pas seul.
C'est comme ne pas aimer cette boisson fabriquée depuis Atlanta,
ou ces petits pains dans lesquels des milliers d'échoppes
insèrent 45 grammes de viande (avant cuisson),
l'entreprise ou l'auteur qui vend le plus, est leader des ventes, point final –
cela n'a jamais été synonyme de qualité.
Il devient presque acceptable de nos jours de dire
que l'on n'aime pas Le Petit Prince.
Je ne comprends vraiment pas ce qui émeut les gens dans ce livre.
Ne me parlez pas du chapeau ou du boa qui digère un éléphant.
Je veux dire, je suis seulement désolé pour le pauvre éléphant.
C'est un éléphant mort, non ?
Je me suis promis de saisir le livre
et de le lire avec un point de vue différent
pour trouver ces strates de connotations philosophiques et symboliques.
Ce n'est jamais arrivé.
Je veux dire que ces couches ne se sont jamais ouvertes pour moi.
Je garde toujours l'esprit ouvert.
Veuillez me donner un lien,
une adresse ou m'inscrire à un cours ou un séminaire
où je pourrai être éclairé sur Le Petit Prince.
J'arriverai encore à suivre, voire à comprendre.
Pour être un peu plus prècis,
c'est un livre dont la fadeur morale et émotionnelle
m'a toujours laissé totalement indifférent,
ce n'est guère autre chose qu'une bluette
sentimentalo-philosophico-boboisée-bondieusée,
complètement en accord avec la bien-pensance universelle.
Un très joli coup commercial.