C’est peut-être le meilleur polar que j’ai lu jusqu’à présent.
J’avais déjà adoré Les égouts de LOS ANGELES, et bien qu’Harry BOSCH ne soit pas de la partie dans Le Poète, c’est un régal. Le fait que le personnage principal (Jack McEVOY) soit journaliste et pas flic apporte une petite touche d’originalité.
La construction du livre est simple : pendant les deux premiers tiers, on suit une enquête (assez spéciale) du FBI sur un serial killer. Comme avec BOSCH, Jack McEVOY est personnellement impliqué. Puis vient le dénouement jalonné de plusieurs rebondissements spectaculaires.
C’est très bien écrit, à croire que l’auteur a déjà travaillé dans la police et l’intrigue est complexe sans être compliquée. Les détails foisonnent, les personnages ont de l’épaisseur et un profil psychologique particulier ; il y a même une histoire d’amour.
Le Poète est considéré – à juste titre – comme un chef-d’œuvre de Michael CONNELLY.
[critique rédigée en 2016]