Jamais je n'ai autant eu l'impression que 300 page pouvait contenir a la fois autant, on ne s'ennuis pas, et pourtant parler de tellement rien, n'être qu'une prétexte pour harry...
Mais qu'est-ce que ça marche bien ! Quasiment impossible de ne pas avoir pour harry quelque fascination à la fin, il y aurait toujours un trait d'esprit, un idée ou une façon, une opposition qui vous touchera, et que c'est plaisant, et tellement loin d'être lassant grace a Dorian, un mirroir d'harry, dans le sens un reflet, un autre coté du rejet de la moral, pour exagérer, Harry la théorie et Dorian la pratique.
Même les chapitres rajouté ne m'ont pas gâché la lecture, même si quand on connait leur existence on ne peut plus que voir que la coupe, je pense que si il ne gène en rien, il n'ajoute presque pas une seul ligne réellement digne d'intérêt (acceptons l'opium qui raconte une vrai decente de Dorian, c'est tout), en sois cela ce lit bien, et malgré tout les concepts avancé par "Harry Wilde" (je garderais cette figure pour le lien auteur-personnage), que je connais un peu de ses essais, je ne sais pas quel magie cela reste si limpide, si léger et si agréable a prendre, pas une seul fois, malgré mon désaccord je n'ai sentie que cela ralentissais ma lecture ou gênais l'histoire, au contraire même !
Résultat, j'en reste sur la faim de lire plus de Wilde, tellement sa force d'interprétation romantique (dans le sens littéraire, non pas amoureux) de ses idées est forte, et la mise en scène théâtrale se révèle aussi une force a contrario de ce que l'on pouvait craindre !
Mais, je reste bien plus amateur de ce que Mishima fera en reprenant ce livre à son style avec
"Les amours interdites", un de mes coups de coeur, une version un peu plus "naturaliste" pour simplifier...
Et comme cela à été repris de plein de façon différente, même dans le nanar, ce livre existe :"Le portrait du mal"