Un début explosif pour une fin douce amère

Le parallèle entre Le Prieuré de l’Oranger et Game of Thrones était plus qu’évident à faire : deux univers de fantasy où règnent intrigues politiques, guerre à venir et où les dragons sont les maillons d'une histoire complexe. Je ne pourrais pas dire si Le Prieuré de l’Oranger est mieux ou non que Game of Thrones car je n’ai pas encore eu l’occasion de lire cette saga, bien que j’ai dévoré la série. Mais le roman de Samantha Shannon m’a transporté directement dans un monde complexe, dangereux où la confiance est mise à rude épreuve.

Tout comme la saga de Georges R. R. Martin, nous suivons l’histoire de plusieurs personnages qui finissent plus ou moins volontairement par se retrouver alors que parfois, des océans et des religions les séparent. En parlant de religions, c’est d’ailleurs une des thématiques que j’ai le plus apprécié. C’est effectivement un thème central dans cet ouvrage et les questionnements/problématiques générés autour sont très intéressants et particulièrement bien développés.

Après, avec un livre de cette taille, je m’attendais à trouver des longueurs, qui sont arrivées surtout vers le dernier tiers. Le temps que tous les personnages se rejoignent pour déboucher sur le dénouement, l’attente était assez répétitive et j’ai juste eu envie de sauter une bonne centaine de pages pour enfin atteindre le clou du spectacle. Par contre, le combat final est absolument épique et digne d’une saga de fantasy. Il ne me reste plus qu’à lire Un jour de Nuit Tombée, qui relate les évènements s’étant déroulés 500 ans avant les intrigues du Prieuré de l’Oranger, même si après avoir lu le résumé, j’ai un peu peur d’avoir affaire au même schéma narratif.